Nutrition, Métabolismes et Cancer
La santé et le bien-être de chaque individu résultent d’interactions étroites entre des facteurs liés au patrimoine génétique, à l’alimentation -qualité des nutriments et comportements alimentaires- et à l’exposition à des xénobiotiques provenant du milieu extérieur (médicaments, alcool, produits chimiques, métaux…).
Les perturbations des métabolismes au niveau des cellules et de l’organisme, favorisent le développement de maladies chroniques, dont le cancer, qui affectent qualité et espérance de vie. Les troubles alimentaires, en particulier la consommation excessive d’aliments ou d’alcool, le syndrome métabolique associé à l’obésité et aux surcharges en fer, l’exposition aux xénobiotiques, tels que les médicaments les pesticides et autres produits chimiques de l’environnement peuvent induire des anomalies métaboliques qui sont des facteurs de risque des nombreuses maladies aiguës et chroniques, notamment du foie, du tube digestif et de l’os. Ces facteurs de risques contribuent à la morbidité des maladies aiguës et chroniques.
L’objectif de l’unité « Nutrition, Métabolismes et Cancer » est d’étudier comment ces déterminants alimentaires, comportementaux, environnementaux, génétiques et métaboliques ont un impact sur la santé et les maladies chroniques de différents organes cibles tels que le foie, le système digestif, l’os, la cavité buccale et le cerveau.
Le projet soutient une recherche translationnelle et clinique forte pour accélérer le transfert des avancées de la recherche cognitive pour le bénéfice des individus et des malades. L’unité réunit des experts en sciences sociales et comportementales, neurosciences, nutrition, hépatologie, rhumatologie, gastroentérologie, cancérologie, physiologie, métabolisme, toxicologie, microbiologie, biologie moléculaire et cellulaire, et génomique.