Pour tester la toxicité de nouvelles molécules ou étudier des interactions cellulaires pathologiques, les organoïdes se multiplient et parfois s’assemblent. Cet article est extrait de Sciences et Avenir – La Recherche n°898, daté décembre 2021. Ya-t-il encore des organes qui n’ont pas été reproduits en boîte de Petri ? Cerveau, rein, poumon, cœur, muscle, peau, intestin, thyroïde, testicule, pancréas… Cette liste s’est encore allongée en mars dernier grâce aux tout premiers organoïdes de glandes lacrymales produits par une équipe de l’institut Hubrecht (Pays-Bas). Conçues pour mieux étudier les phénomènes de sécheresse oculaire, ces petites structures cellulaires en 3D ont même sécrété leurs propres larmes ! Preuve parlante de la fidélité de ces mini-modèles, et donc de leur pertinence pour analyser plus finement les interactions cellulaires à l’œuvre dans les organes, et les maladies qui les touchent.…
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