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Microbiote buccal : des bactéries oubliées à tort

« Les dents, ce n’est pas anodin. » Martine Bonnaure-Mallet1 est formelle : gare à l’hygiène bucco-dentaire ! Spécialisée en microbiologie, la chercheuse rennaise étudie cette zone trop souvent négligée. Pourtant, la bouche abrite jusqu’à 300 espèces de bactéries, tout un écosystème dont l’équilibre est crucial pour la santé. Sous peine de maladies parodontales2… et peut-être plus encore. « Il y a des associations entre les maladies parodontales et cardiovasculaires. Certains spécialistes ont identifié des bactéries buccales dans les dépôts lipidiques des artères3 », commente Vincent Meuric, chercheur dans l’équipe. Ces liens les ont conduits à rejoindre l’essai clinique national Parocard. « Très souvent les patients qui ont fait un infarctus récidivent, explique Martine-Bonnaure Mallet. Nous suivons 100 patients pour savoir si le traitement de la maladie parodontale diminue ce risque. » Une démarche…

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Quand le microbiote influence le comportement alimentaire

Des chercheurs rennais ont identifié un lien entre l’activité de certaines bactéries de l’intestin et le comportement alimentaire. Une piste pour mieux comprendre l’obésité. Quels mécanismes physiologiques se mettent en place entre le moment où nous adoptons un régime déséquilibré et l’éventuelle apparition d’une prise de poids excessive ? C’est la question à laquelle l’équipe de Gaëlle Boudry, chercheuse à l’Institut Numecan1, a voulu répondre. Les résultats de ses recherches ont été publiés2 en mars dernier. Inflammation de l’hypothalamus « Nous savons qu’en adoptant un régime gras et sucré, l’hypothalamus, une région de notre cerveau engagée dans la régulation des sensations de faim et de satiété, subit une inflammation qui conduit à manger davantage, explique Gaëlle Boudry. C’est là que le comportement alimentaire commence à basculer, avant même de prendre du poids. Nous avons…

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Évaluer la toxicité des traitements expérimentés contre le COVID-19

Devant l’absence de traitement et de vaccin capables de prévenir ou de bloquer l’infection au SARS-CoV-2, des médicaments existants sont repositionnés pour traiter la maladie COVID-19 déclenchée par le virus. Celui-ci atteint des organes très divers. Ces atteintes peuvent moduler les effets secondaires des traitements et se conjuguent parfois au contexte d’une maladie chronique sous-jacente. Le projet COVID du réseau Prévitox, coordonné à Rennes par l’Institut NuMeCan, vise à mieux caractériser les effets nocifs de ces traitements sur des modèles cellulaires adaptés aux caractéristiques de la maladie. Pour en savoir plus …

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